dimanche 24 octobre 2010

Bye Bye BKK ... Welcome Australia

Par Tatiana

Arrivée à Sydney
Après un long vol de nuit (9h) sans réel repos, nous sommes arrivés à Sydney. Mais, avant de commencer l’aventure australienne, parlons de celle vécue dans les airs. Alors que nous apercevons nos places au fond de l’avion, Romain repère notre voisine et remarque tout de suite qu’elle n’a pas l’air commode (nous sommes sur les côtés de l’avion et il y a trois sièges). Elle occupe celui de l’allée, nous allons donc devoir la déranger à chaque fois que nous allons vouloir nous déplacer … 

Effectivement, dès le premier contact, il s’avère que c’est un bulldog (moche de surcroît). Dès que nous lui demandons, toujours poliment et avec le sourire, de se lever pour que nous puissions à notre tour nous lever, elle nous regarde méchamment. Son frère (nous en sommes venu à cette conclusion) et assis à côté d’elle mais l’allée les séparent (le veinard). À l’arrivée, ils ont échangé quelques mots : lui grand sourire, courtois, alors qu’elle lui aboyait dessus.

Bref, nous débarquons, passons un énième dutie free, et arrivons pour remplir nos fiches d’arrivée sur le territoire. Ces dernières sont disponibles dans beaucoup de langues différentes (même en Italien), mais le Français, langue de la diplomatie internationale, ne l’est pas. Bon, bin, ça y’est, on va devoir parler Anglais ! Dans la file d’attente, nous discutons lorsqu’un homme, la trentaine bien tassée, nous interpelle :

  • Lui : « Vous êtes Français »
  • « Oui »
  • « Vous avez un visa pour venir ? »
  • « Oui »
  • « Et vous avez imprimé un truc stipulant que vous l’avez obtenu ? Car comme c’est un visa électronique je savais pas trop. »
  • « Oui, oui, on a tout imprimé et tout avec nous. »
  • « Ha, moi non. »
[…]
  • Lui : « Ah, c’est cool ce que vous faites. Moi je suis juste là comme touriste avant de rentrer en France. D’ailleurs, vous connaissez la série Les Lascars ? »
  • « Oui »
  • « Bin, c’est moi qui l’ai créée. On était en Corée dernièrement pour la produire. »
Et cette anecdote et une parmi tant d’autres depuis que nous avons quitté la France.



Une fois passé tous les contrôles (immigration, sanitaires [ça rigole pas ici, ils ont même lavé mes chaussures car elles étaient un peu boueuses], récupéré nos bagages, nous avons pris le train jusqu’au quartier de notre auberge. Nous n’avions réservé qu’une nuit au cas où elle n’aurait pas été bien. Théoriquement, nous devions être dans deux dortoirs séparés de 3 lits (dernière chose dispo en ligne lors de notre réservation la veille). Mais, le gérant, ayant vu qu’on voulait être dans la même chambre, nous a carrément mis dans une chambre privée pour le même prix que le dortoir. Comme tout était nickel et que nous étions pas trop loin de la ville, nous avons donc décidé de rester ici. Dès le lendemain, il nous proposait une chambre double encore moins chère que le dortoir aux lits superposés.

Une fois nos sacs posés, nous avons entrepris notre recherche d’appartement. On voit trois ou quatre annonces qui nous plaisent et qui sont dans nos prix. On note les numéros et on décide d’aller visiter un peu le centre ville et d’appeler d’une cabine là-bas. L’une des annonces a tout particulièrement attiré notre attention. Le titre disait "couple bienvenu" (ce qui est assez rare avec notre budget) et l’appartement situé dans le downtown, près du port. 

À peine arrivés en ville, nous appelons. La personne que j’ai au téléphone est sympathique et me dit de passer quand je veux dans l’après-midi. Ni une ni deux, nous bravons la pluie battante (ha oui, on a esquivé la pluie en Thaïlande, mais pas en Australie) et nous dirigeons vers Harris Street. La ville, même avec son quadrillage presque parfait, nous joue quelques tours d’orientation. Nous arrivons tout de même à trouver. Mais là problème. C’est un immeuble où l’on ne rentre qu’avec une carte magnétique et le gardien n’est pas là. Nous n’avons pas de téléphone pour appeler la locataire. 

Zut. 

Un groupe de gens arrivent alors et entre dans l’immeuble. Nous les suivons. Ca y’est, nous sommes dans l’immeuble. Mais re zut, il n’y a pas de nom sur les boîtes aux lettres, nous ne savons donc pas où aller sonner. On trouve un plan B. Romain reste dans le hall de l’immeuble (pour m’y faire rerentrer) pendant que je vais rappeler la fille de l’annonce pour avoir le numéro de l’appart. Alors que je sors, je croise deux jeunes filles. À tout hasard, je leur demande si elles ne savent pas où vivent les deux Asiatiques et le couple de Français qui cherchent des colocs. Non, elles ne le savent pas. Mais l’une d’entre elle a quelque chose pour moi : son Pancho ! Comme il pleut encore, je l’accepte volontiers. Les deux filles rentrent à leur tour dans l’immeuble ainsi qu’une jeune femme asiatique. Je me dis qu’entre Asiatiques, peut-être qu’elles se connaissent. Et là M I R A C L E. La fille me dit que c’est elle que nous cherchons ! Elle nous emmène donc visiter l’appartement.

Appart sans grande personnalité, mais grand (plus de 100m2), propre, bien situé, bon marché et disposant d’une piscine, d’un saune et d’une salle de sport (dans l’immeuble). Après avoir échangé avec la Française et Lisa, la Japonaise, nous les quittons pour prendre notre décision (cela fait 6h que nous avons posé le pied sur le sol australien). Nous voulons l’appart. On lui envoie donc un mail pour lui dire que nous serions heureux de vivre eux. Mais là, presque la fin du rêve : elle attend de faire visiter à d’autres personnes avant de prendre sa décision. Nous perdons espoir (après avoir imaginé vivre dans cet appart). 

Le lendemain matin, au réveil, je prends mes mails et surprise : nous avons l’appart !

Nous quittons donc notre auberge demain matin (samedi 30 octobre) !

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