mardi 12 octobre 2010

DEUX OCCIDENTAUX À BANGKOK

Par Tatiana
 
Lorsque vous prenez l’avion pour l’autre bout du monde, en plus du décalage horaire qui vous met une belle claque, vous perdez une journée. Et oui, alors que nous avons passé environ 12h dans des avions, nous avons perdu plus d’une journée de vie … 
Sur cette photo, la ligne entre la nuit et le lever du jour

Bref. Nous arrivons à Bangkok un peu dézingués, mais prêts à affronter la chaleur locale. Avant cela, nous devons nous assurer que nos valises nous ont bien suivis … Après un petit passage à la douane*, nous les voyons, rayonnantes, sur le tapis roulant ! Elles ont bien transité !

Comme nous ne voyageons pas tout à fait légèrement, nous devons nous délester de quelques kilos superflus de bagages. Direction la consigne de l’aéroport. Une petite heure plus loin, nous sommes donc fin prêts pour rejoindre la capitale bouillonnante de la Thaïlande. Nous nous dirigeons vers la sortie de l’aéroport (qui bien sûr est climatisé), pour rejoindre l’arrêt de bus … Les portes s’ouvrent et nous sommes sur le point de suffoquer. L’air est humide, il fait chaud et la pollution grouille ! Nous venons de passer les dernières 24h dans des endroits clos où l’air est sans cesse renouvelé, le taux d’humidité contrôlé, la température oscillant entre 20 et 22˚C et où aucune odeur n’est perceptible. Alors, comment vous dire, c’est le choc ! Nous trouvons rapidement un siège où nous poser le temps que notre bus n’arrive. Comme nous ne nous rendons pas dans le quartier touristique pour cette première nuit (à savoir Khaosan Road), notre temps d’attente est long, long, long. En tout cas, au vu des conditions climatiques, il paraît extrêmement long. 

Le AE4 arrive enfin. Nous nous dirigeons vers la principale gare ferroviaire de la capitale. Nous avons réservé une chambre dans une auberge du quartier afin de pouvoir prendre le premier train pour Ayutthaya le lendemain matin. Une fois à bord du bus, nous nous heurtons à notre « premier choc culturel ». J’utilise des guillemets car nous nous y attendions. La conduite du chauffeur et des autres automobilistes nous paraît tout sauf sûre d’autant plus que, comme nos voisins britanniques, ils roulent à gauche. Vas y que je double à droite, à gauche, que je te colle aux fesses pour que tu te décales, etc. À l’arrière des pick-up, sur l’autoroute, ce n’est pas du matériel qui est entreposé le temps du voyage, mais bien des gens. Il y en a même qui dorment ! Nos repères sont bousculés, mais malgré ce qui nous apparaît être un manque de sécurité flagrant (nous y reviendrons au fil de notre récit thaïlandais), nous n’avons vu qu’un seul accident lors d’une journée fort pluvieuse, mais sans que personne ne soit blessé. 

Notre bus, après une petite heure de route, arrive enfin à destination. À peine descendus, nous sommes assaillis de questions : « Where are you going ? » « Tuk-Tuk ? » « Do you need an hotelroom ? » « How much did you pay ? Ho, it’s too expensive, I can find you a cheaper one. » … Malgré la détermination de certains à nous vendre ci ou ça, lorsqu’ils comprennent que c’est peine perdue, ils nous indiquent quand même notre chemin (et sans tenter de nous perdre). 5 minutes plus tard, nous arrivons à notre auberge. C’est drôle, elle n’a pas de porte : le rez-de-chaussée est une espèce de grande terrasse ouverte sur la rue, sans mur ni fenêtre, avec tout l’équipement d’un salon et d’un lobby d’hôtel (canapé, TV, ordinateurs, etc.). Ca nous semble farfelu, mais nous nous disons que la réception doit être ouverte 24h/24h. 

Après avoir enlevé nos chaussures pour franchir le seuil de l’auberge (se déchausser est une chose courante en Thaïlande avant d’entrer dans une maison), nous saluons le réceptionniste, qui semble être le gérant. Nous payons et il nous emmène vers notre chambre. Chambre qui s’avère être une twin (deux lits simples) et non une double. Je lui explique notre étonnement (car nous avions réservé une double) et tout de suite, il va chercher les clés d’une chambre double d’un standing supérieur à ce que nous avions réservé. Et bien sûr, il ne nous fera pas payer la différence. Notre séjour commence bien : hôtel propre, accueil charmant, bonne situation géographique et la pluie ne semble pas montrer le bout de son nez. 

Après avoir déposé nos affaires, même si nous sommes plutôt fatigués, nous décidons d’explorer un peu les environs et nous nous dirigeons vers Chinatown. Une fête y est organisée et de la musique est diffusée. C’est alors que des notes familières résonnent dans la rue … 



 
Et oui, nous sommes à 10 000 km de la France et nous écoutons une chanson de Diam’s !
Après une petite balade bien sympa, nous prenons des nouilles chinoises à emporter (sur un petit stand de rue J) que nous mangerons à l’auberge. Ces dernières nous arracherons d’ailleurs les papilles tellement elles sont épicées, mais tellement bonnes !.

* à côté de moi, au bureau de douane, se tenait un couple de Français d’environ 50 ans en voyage organisé avec Fram. Les deux quinquagénaires ne parlant ni thaï ni anglais ont eu quelques difficultés à dialoguer avec les douaniers souriant. Ils avaient beau articuler « voyage organisé » « agence de voyage Fram », ça ne fonctionnait pas … Heureusement, les Thaïlandais sont plutôt cool avec les touristes qui arrivent par avion, et il les a laissé passer.


Par Romain

Escale à Dubaï, il est 1h du matin, température extérieure annoncée à 31°C… Hé oui nous sommes bel et bien dans les émirats!!! L’aéroport est super beau, des voitures (bentley et compagnie) à gagner, bref ça sent déjà la démesure … On verra cela au retour, dans environ…euh…1 an J

Arrivée à l’aéroport de Bangkok, alors que nous nous préparions à aller mettre nos bagages à la consigne, une ruée de jeunes asiatiques en uniformes, criant, hurlant, sifflant se ruent vers nous … Oui, oui, on est arrivés, ça va … Ah bah non, ce n’était pas pour nous mais pour un groupe de jeunes filles asiatiques elles aussi qui sont surement les Pussy Cat Dolls locales héhé…

Comme l’a dit Tat, nous visitons Chinatown sous un air de Diam’s, Dans ma bulle à fond les ballots J :)

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