mardi 19 octobre 2010

KO SAMET ... NOUS VOILÀ (DU 16 AU 18 OCTOBRE)

Par Tatiana


Même si nous n’avions pas le temps, ni le budget pour aller nous baigner dans les eaux du Sud Ouest de la Thaïlande, nous voulions quand même faire un brin de trempette. On a donc choisi Ko Samet, à quelques kms au Sud Est de Bangkok. Il s’agit d’une île classée parc national.


Le trajet en bus (de Bangkok à Panphee) ne peut être considéré comme partie de notre périple tellement nous nous sommes habitués aux bus thaïs (et puis, ce dernier bus ressemblé vraiment à nos bus de voyage européens, même si un peu vétuste). Donc, à Panphee, nous devons prendre un bateau pour rejoindre l’île. Personnellement, c’était la première fois que je montais sur une embarcation qui semblait aussi proche du cimetière à bateaux … Et puis, la montée à bord était folklorique : une simple planche, brinquebalante, et qui semblait en mauvaise était nous servait de pont entre le bateau (mouvant) et la terre ferme. Au final, c’était beaucoup plus impressionnant à voir qu’à faire !


Arrivés sur l’île, les passagers sont dirigés vers des taxis pick-ups et entassés à l’arrière des véhicules (c’est à dire dans le coffre « ouvert »). S’en suit ensuite un petit parcours de 10 minutes sur des pistes fortement endommagées par les pluies qui se sont abattues ici pendant la mousson. D’ailleurs, pendant le trajet, la pluie se remet à tomber ! Nous payons 5 euros par personne pour entrer dans le parc national (nous reviendrons plus tard là-dessus).

Le chauffeur nous dépose à notre arrêt (c’est à dire notre plage) et nous indique le chemin à suivre. Nous nous dirigeons vers l’hôtel le plus éloigné de la piste, ce qui n’est pas plus mal car cela signifie plus de calme. Dès que nous passons le seuil du resort (hôtel avec plage privée, excursions organisées, restaurant et tout plein de services qui font que tu ne quittes jamais les resort. De notre côté, nous l’avons choisi pour la propreté, la clim et le prix :), un employé nous accueille et nous aide à porter nos sacs. Arrivés à la réception, il nous offre un jus de fruits frais des plus appréciables, puis, après les formalités remplies, nous conduit vers notre chambre/bungalow. Dès que nous approchons, même si nous sommes loin du centre du « village hôtel », nous pouvons apprécier le jardin que nous verrons de nos fenêtres. À l’ouverture de la porte de notre chambre, nous sommes charmés (surtout après l’hôtel moyen de la veille) : lit king size, propreté impeccable et salle de bain toute mignonne. Nous posons nos affaires, et malgré le temps menaçant, nous décidons de partir pour la plage. En passant devant la réception, l’employé qui s’est occupé de nous nous demande où nous allons. À la plage bien sûr. Il semble étonné vu le temps. Même pas cinq minutes après avoir quitté la chambre, le soleil a pointé le bout de son nez et ne nous a quasiment pas quittés de tout notre séjour sur l’île.

Le BBQ de notre hôtel

À Ko Samet, nous avons découvert une plage géniale : aucun aménagement en dur, juste quelques bungalows de bois dissimulés et surtout, une plage déserte ! Le tout à 10 minutes de notre chambre. Nous y avons donc passé un peu de temps. Nous avons aussi exploré l’île. En effet, un sentier pédestre traverse l’île de part et d’autre. Nous voulions voir la pointe Sud et admirer ce qui était censé y être admiré. Mais, au bout de 3 km de marche (sur 6), nous avons rebroussé chemin. Plus nous nous éloignons des plages à resort, plus les sentiers entre les plages étaient jonchés d’ordures. C’était comme si le centre de l’île était une grande décharge à ciel ouvert. Du coup, nous avons préféré faire demi tour et nous baigner à notre superbe plage plutôt que de perdre du temps à marcher dans des poubelles.


Par Romain

Ko Samet … Alalala Ko Samet héhé. Nos trajets en bateaux rudimentaires avec accès par planche ou pilotis, notre première baignade en mer depuis au moins un an, des spectacles de jonglages enflammés par des enfants de 4 ans (oui ils ont le droit là bas), le soleil, du barbotage avec lunettes funky du Couleur Café mais pas que …

… une rando dans le centre de l’île qui ressemble à une décharge et est blindé de moustiques, un couple batifolant dans l’eau en face des plages les plus fréquentées (devinez la nationalité ? Des Russes, encore eux!!!) et enfin un resto catastrophe : une stagiaire qui ramène un plat que Tat n’avait pas commandé, une banane flambée au lieu d’un banana split, et une addition faussée … Ah bah c’est le ponpon!! 20/20 … Vive la Thaïlande ;)


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