LE MARCHÉ MENSUEL D'ORANGE

Le marché à la française du samedi / dimanche matin est un plaisir qui me manque beaucoup ici en Australie. On y trouve, le plus souvent, des produits frais, de saison, locaux et des fois bio.

Cette tradition européenne a du mal à s'installer Down Under malgré les efforts du Rotary Club (ils organisent beaucoup d'événements qui font "bouger" la ville). Chaque samedi, dans le parking sous-terrain de Coles (notre supermarché), se tient le marché "où t'y trouves de tout comme à la Foire Fouille" : légumes, savons "artisanaux", brocante, des fleurs, des confitures, du miel et des personnes âgées ! Mais rien de bien folichon, surtout que l'entrée est payante (mais bon, comme d'habitude, c'est pour des œuvres caritatives, donc ça va).

Nous attendions donc avec impatience le marché mensuel des producteurs locaux. Encore une fois, l'entrée est payante mais cette fois on a le droit à un ticket de tombola (on n'a pas gagné d'ailleurs), mais cela semble valoir le coup :

• fromage
• vin et spiritueux
• légumes
• fruits
• P A I N et viennoiseries
• huile d'olive
• viandes et pâtés
• fleurs
• des noix et des gâteaux
• des plats préparés par un restaurant gastronomique du coin
• des petites sauces d'accompagnement (vinaigrette, chutney, etc.)
• une baraque ... pas à frite ... mais à café
• et des animaux :)

Tout était un peu cher, mais nous avons tout de même pris du pain (moyen au final et vendu par un mec pas très gentil ...) et des pommes ! Y'a pas plus local que les pommes ! Orange est maintenant connue pour ses vins, mais c'est avant tout une région productrice de cerises et de pommes (comme le Limousin ! ). Nous sommes aussi repartis avec un bout de fromage de chèvre. Alors que nous nous apprêtions à tester le fromage d'un monsieur, il me demande quel style j'aime le plus. Je lui dit "fort" ... On teste donc son fromage de chèvre le plus fort ... Très très très léger ... Comme du frais. On teste le reste de la gamme fraîche. Bon, crémeux mais faible en goût et caractère. Comme on préfère le fort mais qu'il n'en a plus à vendre, il nous offre le bout qui lui reste.

On a aussi recroisé un vigneron Français (que nous avions rencontré avec Phil lors de notre essai sur route avec Escalope) qui ne parle pas très bien Français ... Après 17 ans en Australie, il ne maîtrise plus du tout sa langue maternelle. On ne lui a pas demandé d'où il était, mais il se pourrait aussi qu'il soit de Nouvelle-Calédonie et que du coup son Français nous semble bizarre. En tout cas, il produit un bon mousseux (il a utilisé ce terme :) et non pas Champagne comme beaucoup de gens le font à tort).

On vous laisse avec quelques images.